Crooner sans cigare ni chapeau, chanteur de charme sans la beauté plastifiée de Julio, Hyacinthe dépeint ses obsessions en chansons et fait très souvent écho à toute sa génération. Le quatrième extrait du nouvel album à paraître le 29 septembre appuie doucement sur ces corps qui passent, ondulent, se touchent, se provoquent et se refusent dans cette parade féerique qu’est l’amour charnel.
L’attente d’un déclic entrevu dans le métalangage d’une nymphe stellaire descendue par erreur peut mener à cette morne amertume, mais lorsque toutes les conditions se réunissent, ces instants d’amour pur et machinal arrivent aux frontières de l’agonie, cet état où les mots sont superflus pour décrire sentiments et sensations.
Sarah l’irremplaçable complète à mots entiers de sa voix fragile et chevrotante les couplets de Hyacinthe, noués aux convoitises de cette déesse obscure et brutalement authentique, qui enchanterait Merlin de son parfum trouble, symbole de ce monde fauve à l’affût. Et toutes les nuits, leurs regards qui brillent et se reflètent l’un dans l’autre, comme pour oublier le reste.
Les autres extraits : « Sarah » – « La Nuit Les Etoiles » (ft Jok’Air)
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