Aux confins de la conquête estivale, on retrouve très souvent cette présence californienne, chaleureux fantôme rôdant à la recherche du moindre rayon de soleil, du plus petit éclat de rire. La poussière luit sur la Cadillac de Terrace Martin, gourou festif et bâtisseur de mélodies d’été, et les fleurs fanées reprennent de leur superbe.
Une méchante petite sirène à rendre hétéro Ursula, et les signes de gang se forment en paix. Sourires et grimaces de plaisir, la musique des Pollyseeds remonte à la surface ceux qui ne sont pas partis et qui ont plongé dans un océan d’octobre, le calendrier n’est pas si rapide.
On ne saurait que trop vous conseiller Sounds of Crenshaw Vol.1, pont parfait entre jazz et hip-hop, entre Prince et Dr Dre, entre juillet et août, pour que l’imagination travaille et que l’été se prolonge au moins jusque l’an prochain. Parce que là, on est quand même plus proche de la fin.
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