Il existe une entrave solide, comme une encre jetée dans une mer agitée, qui rattache l’artiste à ses muses. Cette relation parfois conflictuelle, souvent fusionnelle qu’entretient A2h avec la douce Marie-Jeanne en est une parfaite illustration. Le divorce n’est pas encore consommé entre « cette merde » et lui, malgré des adieux prononcés à plusieurs reprises dans « Une dernière fois ». Autre union prononcée, celle entre lui et les belles femmes, qu’il conte dans la plupart de ses ambiances. Ce sont autant de sources d’inspirations qu’A2H revendique, désormais connu pour son amour pour les belles choses. Perméable au temps, ces relations évoluent et se rompent, laissent place à l’inconditionnel, le vrai, l’indéfectible lien qu’entretien l’artiste avec son art. Une attirance réciproque très jeune, mise en musique par le rappeur du 77 dans sa série de reprises dont le premier épisode est déjà disponible.
De quoi mieux apprécier ses racines, ses influences qui donnent ce goût si spécial aux ondes qu’il propage. La version à la guitare du célèbre hit de Baby Bash attaque doucement en bouche, comme une légère amertume, celle de la routine, qui laisse place à un arrière goût léger et doux comme une épaisse fumée, voilà qu’A2H ajoute un nouveau « suga » à sa palette d’épices. Classic Rework c’est un épisode par semaine, une reprise d’un classique des années 2000 et beaucoup de talent.
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