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Date de Sortie : 13 Avril 2018
Label : Vamplife / EMPIRE
Production : 808-Ray, SmittyBeatz, Rain910, Non Stop 808 Mafia, Dougie On The Beat, DJ Rellyrell, The Heatmakerz, Killa Watts, Ron Oilers, Kyle Smith, Foreign Teck, Jahlil Beats
Featurings : Jadakiss, Trav, Mozzy, YFN Lucci, Alexza, Eric Bellinger, Ball Greezy, 5am, Yo Gotti, Axel leon, Cam’ron, Lil’ Durk, Juelz Santana
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Deux ans après l’excellente surprise The Kitchen, Jim Jones revient avec un nouvel opus, Wasted Talent. Essai transformé ? Spoiler alert : non.
Avant toute chose, il est important de préciser que je n’ai jamais été un fan de Dipset et consors. Bien sûr j’ai bougé la tête sur « We Fly High », j’ai fredonné « Purple City Byrdgang », j’ai kiffé sur des tracks de Cam’ron, Hell Rell, Agallah ou Un Kasa mais globalement, les sonorités typiques et plus largement l’univers du collectif d’Harlem ne m’ont parlé qu’à la marge et j’ai suivi toute cette mouvance de loin.
Pour autant, The Kitchen est un album qui m’a marqué lorsqu’il est sorti, parce que je n’en attendais rien, parce que c’est New York à son meilleur, parce que ça pue le vécu, parce que c’est ce que Jim Jones sait faire de mieux. Même si l’album a des faiblesses, des morceaux comme « Harlem » (avec un A$AP Ferg en grande forme) ou « Addicted To The Game » continuent de tourner régulièrement dans mes écouteurs. C’est donc naturellement que je me suis procuré ce nouvel album de Jim Jones, curieux de découvrir si j’y retrouverai le même feeling.
Inutile de tergiverser, même si on retrouve cette touche sur certains titres (le très bon « Banging » avec Mozzy, Epitome), le projet est globalement moins convaincant que le précédent, surtout si l’on y recherche ce type d’ambiance. La marque Dipset y est plus présente (d’où ma précision de début d’article, et raison pour laquelle il est à conseiller d’avantage à un fan de la première heure des Diplomats) et ça fonctionne parfois très bien (« The Old Way », « Still Dipset » avec Juelz Santana). L’album est globalement moins street, avec beaucoup de morceaux très (trop ?) radio friendly (« Got To B Real », « Gotta Play The Game », « Living My Best Life » avec Eric Bellinger). Même si certains morceaux plus légers fonctionnent très bien (« Bag Talk », « Chicken Fried Rice »), le projet ne tient pas la comparaison avec son prédécesseur. Pour ma part, je sais déjà qu’il aura cessé de tourner dans mes playlists quand Harlem continuera à me faire bouger la tête à chaque rotation. Donc pour les fans de la touche Dipset, écoutez Wasted Talent. Pour les autres, (ré)écoutez The Kitchen. Perso, mon choix est fait.
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