Dewolph, Superwak Confidentiel

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Date de Sortie : 18 Décembre 2017

Label : Colors

Production : LEX

Featurings : Makala

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Quand on parle SuperWak Clique, des noms viennent spontanément à l’esprit. Makala, Di-Meh, Slimka, des artistes qui ont fait leurs preuves et retourné les scènes de toute l’Europe. Mais le collectif cache également d’autres talents plus confidentiels (mais non moins talentueux), et parmi eux, DeWolph.

Originaire d’Angleterre, DeWolph est basé à Genève et c’est donc naturellement qu’il rejoint le collectif SuperWak dont il apprécie la liberté créatrice. S’il n’est pas à proprement parler un artiste grime, les influences du mouvement made in UK sont très présentes dans ses flows et participent à son identité particulière au sein du collectif. Et pour couronner le tout, le bonhomme est talentueux, ce qui ne gâche rien.

Je ne vais pas vous la faire : j’ai personnellement découvert le gars assez récemment par pur hasard, via un freestyle lâché sur facebook pour l’ouverture d’un magasin de fringues sur Zurich (VanLo Shop). Le mec y envoie du flow de sa voix rugueuse sur une prod électrique d’Idris Makazu. De quoi attiser ma curiosité et me pousser à me renseigner sur le gonze. Grand bien m’en a pris.

Le gars a sorti deux projets l’année dernière : un projet commun avec Sawmal (autre artiste prometteur de l’écurie Rive Magenta), « The Adventures of Huile Smith & FatMan Blue : SUPERMAGENTA », sur lequel Slimka, Di-Meh et Makala apparaissent également, projet largement codéiné disponible sur soundcloud. Et son EP solo (produit intégralement par LEX), Hours, sorti en décembre dernier, plus personnel, avec une vibe très différente.

Clairement, le projet transpire les influences anglaises. Des prods typées drill très sombres, un flow agressif servi par une voix rocailleuse, et bien sûr le fameux accent britannique reconnaissable entre mille. On ne se défait pas aussi facilement de ses racines. La formule est assez proche de celle d’un Giggs pour situer, en plus énergique, et le tout exécuté parfaitement. Bref, Hours ça tue, et si vous aimez les ambiances sombres et les MCs qui découpent au micro, faut pas dormir dessus. En espérant le voir tourner en Europe avec ses comparses de SuperWak prochainement.

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Charlem

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