Drew Barrymore, la vraie, est l’archétype de la petite fille perdue, rongée par le succès et ses dérives, noyée dans ces fêtes tout sauf joyeuses dans lesquelles alcool et drogues noient plus qu’ils ne coulent. Ces parties endiablées d’autodestruction collective sont très dures à quitter, seul ou accompagné. Le jour commence à pointer le nez, les gens heureux partent et vont trouver le sommeil du juste, les abuseurs rendent le trop-plein perçu, l’excitation et la joie retombent aussi vite qu’ils peuvent être arrivés.
C’est à ce sentiment d’entre-deux que la belle SZA fait référence dans cette chanson, en comparant ces fêtes qui se terminent et ces relations amoureuses qui s’amenuisent au fil des heures, ces sentiments qui s’effilochent et filent vers d’autres. Des mots comme des balles marquées d’initiales qui meurtrissent aux meilleurs endroits, ou qui n’arrivent jamais alors qu’on les attend au meilleur moment, tout peut aller si vite, et tout se détruit encore plus rapidement.
Ruissellement de larmes ou éclats de rire, rien ne se termine jamais comme commencé, le développement de ces histoires en autant de clichés flous ne produit rien de bon, sauf cas et personnes exceptionnelles. Mais oublions cette vie et basculons dans l’autre, on sonne à la porte, la fête va bientôt recommencer.
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