Big K.R.I.T profite du format double-album pour jongler entre les deux imageries qui l’ont toujours caractérisé. Celle de la ride, du clinquant et de la rue, très country rap tunes, et celle de la vie, de son amour, au sens universel du terme, plus intimiste, plus personnelle. Un tiraillement qui était déjà bien représenté par la pochette de 4EvaNaDay. Chaque face du disque possède ainsi ses sonorités propres, d’un côté un patchwork entre la musique de Houston et celle d’Atlanta, de l’autre, quelque chose de plus r’n’b et gospel. La dichotomie est un peu trop marquée et on aimerait parfois que K.R.I.T accepte d’aller plus loin dans ses contradictions en mêlant l’ensemble, mais ce double-album reste tout de même diablement solide et appliqué.
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