Après un passage remarqué chez Ardisson, Vald fête son disque de platine avec un beau coup de comm’, en exclu Konbini : 5 clips d’un coup, pour 5 extraits d’Agartha, son éclectique album sorti en janvier dernier.
D’abord en skizophrène devant son miroir, largué sans conviction, entre jarretelles et hallucinations Vald est pute, écervelé puis maquerelle, cerné tour à tour par une stripteaseuse malaisante et un fanatique des plus gênants. Le décors est posé : seul face à lui même et à ses portraits, pauvre type esseulé, la claque de Suikon Blaz devrait agir comme un clap de fin, mais « Totem » s’enchaine, avec un Valentin tellement dépassé que c’est son backeur et acolyte qui rappe le morceau entier et à sa place et confirme l’hypothèse du décérébré.
Lunettes de soleil et compléments alimentaires, Vald est fidèle à lui même, fier et insupporable, provateur et assez instable pour faire du clip de « Lezarman » une oscillation entre un plan de lui en train de vomir et un visionnage dudit clip par écrans interposés.
Si le concept est original, le scénario l’est beaucoup moins mais l’un comme l’autre sont suffisamment bien défendus, on laisse Youtube enchainer jusqu’à la partie 5, qui se termine sur ses yeux équarquillés, entourés d’auto-photos ; égocentrique et suffisant, Vald est trop à fond pour être qui que ce soit d’autre que le Valentin qu’on lui connait, mais il assure l’inauguration de ce concept osé.
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