Dans la jungle, terrible jungle de la société dite civilisée, SHRKN est né ce matin. Zone portuaire un matin d’hiver, il est bien loin le temps des cerises, et ce même si les premiers rayons du grand astre viennent lécher le visage de celui qui vient de voir le jour. Une masse informe se pose sur le sable, reflétant brillamment les milliers de facettes de l’âme d’un jeune tigre. Le bunker à facettes vient d’accoucher d’un seigneur.
Sans le sou, c’est l’obscurité tranchante de son ombre qui viendra frapper la course d’un cycle répétitif et quotidien. A peine atterri, les marchés s’affolent et les bouches se ferment quand les blessures s’ouvrent. Admissions des chiffres officiels et noirceur poitraillique, après avoir laissé Virgil à la porte, SHRKN avance sans lumière mais avec confiance à droite et assurance à gauche. Le tout parfaitement dans les temps. Faisant fi des conventions sociétales pour se fondre dans un personnage très bre-som combattant au lance-flammes ceux qui seraient sur son triste chemin. Un peu d’oxydo-réduction pour éclairer les enfers. Avançant prudemment, à la manière d’un ancien empereur Byzantin tout étant au centre des charbonneurs sérieux, la victoire sera totale.
Par une prod musicalement épique au final grandiose signée Impact Prod’s et un clip à la propreté certaine, plein d’idées et de bonnes intentions, réalisé par les touches à tout d’Alkamar Moovizz, c’est une entrée remarquable que fait ici le seigneur lion. SHRKN sort de nulle part, et si personne ne sait trop d’où il vient, tout le monde saura bientôt où il va. Projetant de faire sa place dans le game, une pluie parcimonieuse de projets vidéos est à prévoir afin d’amener un EP prometteur avant les beaux jours.
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