Shay continue sur sa lancée et termine son virage, atténuant le rap au profit du chant, lâchant quelque peu le hip-hop au profit d’une musique plus dansante, troquant l’ambiance très bre-som pour quelque chose de plus festif et coloré.
Déployant une panoplie impressionnante de vêtements aussi douteux les uns que les autres sur fond vert, imprégnée d’une imagerie hallucinée retravaillée sur Paint, mêlant toujours animaux porteurs de force et symbolique drogueuse.
Malheureusement, le morceau sort un peu tard. En effet, n’aurions nous point boudé notre plaisir que d’écouter « Biche » sur une terrasse en sirotant un Malibu ananas ? Quoiqu’il en soit, Shay continue de façon dithyrambique et arrive à nous faire patienter jusqu’à l’album en distillant les singles avec une parcimonie soutenue.
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