Après que le Colibri de Robse fût sorti de son œuf, c’est aujourd’hui au Phoenix L’Animalerie de renaître des cendres au raz du bord du cendrier neuf mètres carrés lyonnais. Crew 2.0 ou suite logique ? A vous de voir. Quoiqu’il en soit, le kiffe est toujours aussi puissant qu’un shoot en intraoculaire. Troisième écoute que j’me sens déjà Léonardo dans un champ de fleurs roses.
Eddy, le patron touche à tout. Animal poilu surpris en pleine baignade sauvage. Jimmy est trop pris par tous les bouts. Apparition fugace mais mémorable. Comme toujours… C’est ensuite à Marius de repasser chez Lapwass. Déjà présent en 20171, les années passent, pas les talents. Le brise glace et la plume représentés, queue de bourrin serrée. Posant ses ailes sur l’air lourd surplombant l’incendie, Robse le colibri n’a de cesse d’apporter ses gouttes d’eau à l’océan. Flow assassin et attitudes.
Puis vint ma p’tite saveur. Casquette vissée déformant sa grosse tête : Kalan, fils de Kévin et Kalams, né d’orgies alcooliques et chimiques. On a longtemps regretté son manque d’assiduité mais chaque fois que celui-ci sort de sa caverne ou de soirée, c’est pour nous pondre des couplets techniquement délicieux.
Enfin, le MC le plus injustement sous-estimé du crew déboule à fond de cinquième sur les pavés de Saint Jean. Hakan grisonnant est toujours aussi chaud. Pour clore ce tour ne manège psychédéliquement violacé, l’homme que l’on ne présente plus : Lulu la tortue. On ne saurait que profiter de ses couplets qui sentent la quille depuis quelques temps. A bas les chapeaux pour Lucio.
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