Avec The ArchAndroid et The Electric Lady, Janelle Monáe nous avait habitué à une esthétique rétro, voyageant entre le funk 70′s, la soul, le jazz et le rock psychédélique.
En février 2015, son propre label, Wondaland Art Society, se greffe à Epic Records, permettant à la musicienne d’atteindre un autre niveau de reconnaissance. Le label prévoit ainsi de sortir une compilation le 6 mai, sous le nom de Eephus EP.
C’est sur ce disque que devrait se retrouver le morceau « Yoga », qui nous présente Janelle sous un nouvel angle. Exit le costume cintré ou les virées rétro-futuristes, l’artiste épouse cette fois un peu plus, à sa manière, les codes visuels modernes, et livre un morceau catchy ou la danse et le yoga se mêlent à une part de mysticisme.
Pas de trahison ici, juste un moonwalk contrôlé vers le monde mainstream.
Le grand écart est réussi et nous montre que Janelle Monáe a sans doute bien d’autres pas de danse sous la semelle … De quoi nous rendre encore plus curieux sur la suite de sa carrière.
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