La notion de survie implique généralement la capacité à évoluer, à savoir s’adapter au présent tout en gardant en mémoire les acquis d’antan. Ce principe général s’applique à peu prêt à tout, et le rap dans sa musicalité n’en fait pas exception. Constamment condamné à mort depuis ses origines, le rap et le hip-hop au sens large a su déjouer ces pronostiques en étant constamment en mouvement. On pourra toujours critiquer son évolution, mais le rap reste aujourd’hui l’un des piliers les plus représentatifs de la musique, pour le pire comme pour le meilleur. On a cette impression qu’à force de muer et de s’acoquiner avec tout ce qui bouge, cet art finira bien par s’éteindre.
Le 1er juin 2015 sortait dans nos bacs « Larage & Damiani – Extended Play », l’EP d’introduction à un album à venir en octobre 2015. Aux commandes de cet album, le old-timer Faf Larage et le pianiste concertiste Sébastien Damiani. C’est une nouvelle étape dans l’évolution du rap que souhaitent nous présenter les deux protagonistes : un album symphonique complètement composé et accompagné d’un orchestre. Un tremblement de terre dans le sacro-saint domaine du sampling qui nous a amené à les rencontrer pour y voir plus clair dans cette évolution musicale…
Votre premier EP Larage & Damiani -Extended Play est sorti le 1er juin 2015, pourtant vous partagez déjà une discographie conséquente depuis 2011 (IAM, Akhenaton). Comment s’est faite votre rencontre, et quel a été le déclencheur de votre collaboration ?
Faf Larage : La connexion artistique a été très rapide, on s’est rencontrés en 2011 lors du projet IAM Morricone qui n’a malheureusement pas vu le jour. On faisait partie des équipes de production sur ce projet, mais on travaillait séparément, chacun dans son équipe. Lors des discussions sur cet album, on a commencé à parler avec SébastienDamiani, on a décidé de se voir dans mon studio afin d’échanger sur les sons. Lors de ces sessions, le courant est passé, et on a commencé directement à vraiment travailler ensemble. A partir de là, on ne s’est plus arrêtés.
De par la formation classique de Sébastien Damiani et celle de l’école du hip-hop de Faf Larage, vous venez d’une vision de composition qu’on peut qualifier de diamétralement opposée, comment s’est créée votre complémentarité sur vos compositions la mise en place de cet album hip-hop symphonique ?
Faf Larage : Nos goûts sont similaires en fait, tout simplement.
Sébastien Damiani : Même si on vient de cultures différentes, on a tous les deux ce côté autodidacte. J’ai commencé dans la variété en proposant mes propres compositions, et puis ensuite dans la musique classique. On est unis par une même passion : la musique au sens large, Faf Larage écoute plus de la black music, et moi du Ravel ou du Debussy, mais au fond c’est la même couleur, car Ravel et Debussy sont en quelques sortes les ancêtres du jazz et des compositions de bande originales de film. Alan Sivestri, l’un des grands compositeurs de bande originale à qui on doit les musiques de Retour Vers le Futur et plein d’autres, en parlait d’ailleurs en citant ces deux impressionnistes du 20ème comme ses plus grosses sources d’inspiration. Avec Faf Larage, on a exactement les mêmes goûts et les mêmes couleurs, tu nous mets un piano devant nous, et on te montre que le pont est créé entre cette musique classique et l’univers black soul.
Faf Larage : Au départ, je l’avais pas vu ce pont, et puis en travaillant ensemble, on s’est rendu compte que les goûts étaient les mêmes quelle que soit la couleur de la musique. On a des inspirations qui sont les mêmes, quand Sébastien Damiani se met au piano et commence à jouer, de suite ça me plait car il sait aller vers les harmonies qui me plaisent. On n’a pas besoin d’un temps d’adaptation. Quand je lui fais part de mes envies dans mon langage, il capte dans le moment puis il y ajoute par-dessus ses envies. C’est ce qui a fait que, très rapidement, on a voulu développer notre collaboration et se faire plaisir.
Sébastien Damiani : On a su aussi résumer notre musique. Quand Faf Larage sample, il va a l’essentiel en trouvant la boucle qu’il a besoin pour son titre. Sur la partie musique classique, c’est plus facile pour moi car je vais résumer la musicalité, comme avec Ravel dans le concerto en sol. Je récupère toute l’harmonie de la composition classique qui dure 4 mesures, et j’en fais juste l’accord ou le résumé. Et ensuite, nos goûts se retrouvent, on va partir sur du Quincy Jones, Bob James, Stevie Wonder… Qui d’ailleurs eux-mêmes se sont inspirés de ces compositeurs classiques.
Sébastien Damiani, je dois t’avouer que tu es une sorte d’OVNI dans le paysage du rap. De par ta formation classique et la reconnaissance de tes pairs, tu aurais pu singulièrement embrasser une carrière de pianiste concertiste et de compositeur classique. Pourtant, depuis 5 ans, c’est vers le rap que tu t’es tourné, pourquoi ?
Sébastien Damiani : C’est possible qu’un jour je reparte vers la musique classique avec un peu d’entrainement quand même. Moi le classique, ça m’a permis d’être malléable et d’avoir un répertoire. Un pianiste comme Lang Lang est capable de jouer tout car il a un répertoire très vaste. Moi à un moment donné, je n’avais plus le temps pour constituer un répertoire parce que j’avais déjà décidé de composer, de diriger un orchestre sur des morceaux de ma composition, travailler la musique de film et bien sur le hip-hop. Je me suis dit qu’il fallait que je fasse mon chemin en-dehors du classique, même si je pense qu’un jour j’y retournerai via un concerto, un opéra… Mais on a tellement de grands projets avec Faf Larage sur une musique nouvelle, on veut vraiment apporter notre pierre à l’édifice, donc on avance dans ce sens.
Sébastien Damiani : c’est pour ça que cet album ne doit pas s’écouter avec une qualité moyenne de mp3. Faut vraiment un bon retour son dans le casque pour se rendre compte de l’ampleur du travail. Je pense que même au bout d’une dizaine d’écoutes, tu n’as pas totalement traduit toutes les pistes entendues.
Faf Larage : C’est des heures d’écoute en boucle et on se dit que si au bout de la 1500èmeécoute, on n’est pas saoulé par le morceau, alors c’est qu’on tient la bonne instru.
« Style B.O. de film, style 70’s » et « nos thèmes ne sont pas samplés, tous joués », t’as pas peur de la réplique souvent réac du monde du rap français, pour qui le rap, c’est le sample ?
Faf Larage : Je n’ai pas peur de ça dans la mesure où même si je suis un gros partisan du sample et que j’ai toujours défendu cette pratique, pour ce projet comme toutes nos compositions, on joue le tout mais le thème revient comme une boucle, il y a toujours une boucle principale. Au final, on a travaillé nos compositions comme si c’était des samples, mais au lieu d’être limités à deux mesures, ou au lieu d’avoir peur de se retrouver avec une amende par un compositeur qui prend mal que tu le samples, on fait ce que l’on veut. Si on veut deux mesures qui tournent, et bien on a deux mesures qui tournent. Et si tu veux rajouter 4 mesures après tes deux mesures, tu le fais sans te prendre la tête.
Sébastien Damiani : Quand tu prends les gros classiques du hip-hop, ça tourne souvent sur deux mesures, mais à l’intérieur de tout cet héritage, peut être que le beatmaker aurait aimé amener un 4 mesures mais qu’il ne pouvait pas, ou que la couleur changeait trop. Nous, on peut ouvrir sur ce que l’on veut dans nos compositions, car la couleur sera la même. On n’a pas ce problème d’échantillonnage, quand en début de morceau, tu as 17 instruments répartis sur 17 pistes, tu modifies les pistes autant que tu veux sans toucher à cette couleur.
Par manque de culture générale, on a la facilité à se dire album symphonique donc album de musique classique alors que clairement à l’écoute, on voit bien que c’est orienté soul, funk, BO de films dont du western…
Faf Larage : On a le titre « The Beginnin », au départ il s’appelait dans nos machines « New York Runnin » car les titres de nos morceaux, on les trouve au dernier moment. Pour ce morceau on l’a trouvé il y a un mois. Et ce titre, « New York Runnin » veut tout dire, nous on voyait New York et pas autre chose. Un côté soul, B.O. et funk, mais on savait que ce genre de préjugés pouvait exister tant que tu n’as pas écouté l’EP. Et là, dès les premières notes de The Beginning, tu sais que c’est autre chose.
Sébastien Damiani : On est heureux de faire des interviews avec des médias spécialisés comme ReapHit, parce que là, tu comprends la démarche dans son ensemble. En France, c’est compliqué car on voit un orchestre, on pense classique. Alors qu’aux Etats-Unis, tu peux avoir un orchestre et tu penses jazz ou B.O. de film où l’orchestre va te jouer du Vangelis, Blade Runner, etc. En plus, avec ma culture classique et le fait que je sois de formation pianiste classique, forcément les gens peuvent penser Beethoven. Il n’y a que du Mozart, et au 3ème degré, qu’on a voulu intégrer dans ce projet, mais on a cassé complètement les accords, et à l’écoute ça n’a plus rien à voir avec la Marche Turque.
Pour en revenir à la Marche Turque de Mozart, Damiani tu décomposes le morceau comme un beatmaker l’aurait fait sur une machine, c’est vraiment impressionnant comme exercice…
Sébastien Damiani : Quand j’ai commencé à jouer la Marche Turque devant Faf Larage, on savait très bien la rythmique qu’on voulait garder. Mais c’est un vrai clin d’œil, car 3 mois avant la sortie de l’EP, ce morceau n’existait pas et on s’est dit que c’était quand même con de pas avoir dans cet album symphonique un morceau orienté classique. On l’a fait avec La Marche Turque mais derrière la décomposition, il n’y a plus rien de classique sur ce morceau. J’aime beaucoup ce titre, on amène Mozart sur autre chose et ça, j’en suis assez fier. Mais à côté de ça, le vrai concept de l’album c’est de ne pas être un album classique alors que tout le monde le pensait.
Faf Larage : On pourrait faire un album complet de compositions basées sur du classique. D’ailleurs, à un moment donné, on s’est posés la question, mais pour un autre projet. On a donc gardé la Marche Turque pour l’EP. Et sur l’album, on a aussi un Beethoven mais un Beethoven en mode Maybach Music, quand je dis Maybach on pense vraiment au côté soul de Justice League ou 9th Wonder. Un mec comme Rick Ross a souvent deux identités, un côté trap et un côté soul. Ce côté soul dans ses albums, c’est ce qui le rend classe et c’est ce qu’on recherchait quand on parle de Maybach. Notre Beethoven, il part dans ce type de sonorités. Mais c’était important d’avoir ces registres classiques, on met un peu de tout pour pas se faire piquer l’idée.
Sébastien Damiani : On est les premiers à faire ce type de décomposition, on l’a fait et c’est une légitimité qui nous revient. On en est fier et puis La Marche Turque, elle est vraiment jouée !
Faf Larage : ça donne aussi l’ambiance de notre travail. Seb au piano, il y a des fois où je le laisse partir, j’enregistre, j’écoute, je repère et je mets des marqueurs dans l’idée de dire là, y a un truc à faire, à approfondir. Ça fait des heures et des heures de musique et un nombre de boucles qui nous serviront plus tard.
C’est surtout que quand tu le laisses partir devant son piano, il s’arrête pas comme dans le skit #mozart…
Faf Larage : Sébastien Damiani dans un clip avec un piano, mais c’est juste incontrôlable. Il ne s’arrête jamais, comme les DJ. Dans mon premier groupe, les Soul Swing, on avait deux DJ’s, et lors des répétitions, les deux avaient leur casque sur l’oreille et les têtes dans leur platine. Ils scratchaient tous les deux sans s’arrêter côte à côte, mais chacun dans son truc, pas du tout synchro. Avec Def Bond, on essayait de parler mais c’était impossible, à un moment tu pètes des plombs. Séb c’est pareil, là en plus un piano ça fait quand même plus de bruit que des platines où tu peux contrôler le son, là sur le piano tu ne peux pas, y a pas de volume…
Vous avez collaboré avec l’Orchestre d’Avignon, c’est donc un travail à trois sur ce projet, comment ça s’est organisé ?
Sébastien Damiani : Avec Faf Larage, on ne minimise pas le travail fait par l’orchestre, mais ça reste avant tout le travail de Faf Larage & Sébastien Damiani. On ne cherche pas à tirer la couverture vers nous, c’est juste que l’orchestre a joué ce que nous avions déjà composé. On a fini l’EP début décembre 2014 et on s’est dit que c’était dommage de pas avoir un truc plus carré, avec un orchestre t’as cette impression-là. On a fait appel à l’Orchestre, ce qui apporte une plus-value à l’album. Mais au départ, c’est notre travail de compositeurs, faut voir l’ajout de l’orchestre comme un luxe de sales gosses. Le côté symphonique, c’est l’orchestre de 50 musiciens, une belle formation, mais aussi les plugs des machines. L’orchestre est jamais à 100% sur le morceau, y a une partie plug et une partie orchestre. L’enregistrement avec l’orchestre s’est fait en 2 jours, un vrai marathon dans le rythme. Ensuite, j’ai mis une dizaine de jours pour scorer le tout entre nos plugs de machine et le travail de l’orchestre. Mais derrière notre travail à Faf Larage et moi, c’est vraiment 4 ans de nos vies.
Faf Larage : Sans oublier le gros travail de mix. Après, avec l’orchestre, on était aussi dans cette mentalité de ne pas « perdre » le morceau. On avait une idée bien définie du son que l’on voulait. Sur le mix, on a vraiment fait attention à doser entre les pistes de l’orchestre et les plugins.
Sébastien Damiani : Parfois, on s’est même dit qu’on n’avait pas besoin de l’orchestre car nos plugs suffisaient, c’est pour ça que tu ne retrouves pas l’orchestre sur tous les morceaux.
Faf Larage : Le vrai plus de l’orchestre, c’est cette capacité à ramener une « vie ». Comme sur The Beginning, on avait un truc en tête, les violons qui partaient bien, on était content. Et puis tu rajoutes l’orchestre par-dessus, et là, ça décolle vraiment, le son prend du grade. Dans Retour Aux Sources, quand la musique s’arrête et que les violons démarrent, c’est l’orchestre.
Sébastien Damiani : Alors que sur La Marche Turque, il n’y a que nos plugs mais avec des heures et des heures de travail pour avoir ce type de qualité de son. Le travail de l’orchestre, c’est un vrai plus, un cadeau extraordinaire qu’ils nous ont fait.
Sur ton travail de MC, tu as posé une fois que l’orchestre a été rajouté, ou directement sur les plugs ?
Faf Larage : Pour la plupart des morceaux, le texte était déjà posé avant la participation de l’orchestre. L’orchestre est arrivé après. Ça m’est arrivé de reposer certaines parties, parce que d’un coup l’équilibre change quand on rajoutait l’orchestre. Sur d’autres morceaux, j’avais envie de reposer parce j’avais besoin de ressentir à nouveau le truc.
Le premier extrait est une collaboration avec Prodigy, comment s’est faite cette connexion ?
Faf Larage : Quand on tournait le clip pour French Connection avec Prodigy, je disais à Sébastien Damiani « putain quand même, on fait un clip avec Prodigy… »
Sébastien Damiani : Et en plus à côté, il y avait Ski Beatz qui bougeait la tête !
Faf Larage : En studio ce fut pareil. Une vraie fierté de le voir poser sur notre son, même plus que la fierté de rapper avec lui, on était deux compositeurs qui regardaient une légende rapper sur notre travail en se disant « il pose sur notre son et il kiffe ».
Sébastien Damiani : Même ressenti que Faf Larage, et en même temps tu relativises. Voir Faf Larage les yeux écarquillés, ça m’a fait plaisir, et puis 10 secondes après t’as l’impression d’être de la même famille.
Faf Larage : Il y a une vraie admiration, mais ça reste fraternel, j’étais aussi fier de poser avec Prodigy qu’avec mon frère où AKH. Mais c’est vrai que Mobb Deep, ça reste un grand tournant dans mes influences, quand ils sont arrivés avec leur deuxième album, je me suis dit les héritiers de Rakim sont là. J’ai compris beaucoup de choses au niveau du flow avec les albums de Mobb Deep et les solos de Prodigy et ça a aussi influencé ma façon de poser. Donc quand tu repenses à ça, et que Prodigy te lâche sur notre morceau « There’s a war goin’ on outside, it’s not safe », t’es aux anges quoi. Bon, j’avoue qu’on lui a demandé de le faire, il nous questionnait sur le refrain et je lui ai dit, fais nous juste cette phrase et on sera heureux. En plus c’est un gars vraiment bien, un vrai artiste, il a pris le temps de parler avec tout le monde.
Sébastien Damiani : Ce fut une vraie rencontre musicale et humaine. Et le mec derrière fait vraiment le job.
Faf Larage : Oui voilà, t’es content parce qu’il est là, t’es content parce qu’il kiffe ton son mais après le but de la démarche c’est qu’il plie l’instru. Au départ, c’est toujours un peu froid ce genre de rencontre, puis le gars écoute l’instru, et se rend compte qu’il n’a pas à faire à n’importe qui, ça se détend direct. Après, tu lui expliques le but de la démarche, le côté symphonique et l’orchestre, là il a les yeux qui s’écarquillent. On voit que le mec est dedans, puis ensuite on parle du thème, et on commence à écrire ensemble. Puis quand il pose, tu sais qu’il ne se fout pas de ta gueule. Ce genre de feat, t’es attendu au tournant par tout le monde et là, on peut pas dire que Prodigy est juste venu chercher des sous en posant un 16 sans relief.
L’intro et l’outro font intervenir deux acteurs majeurs de la culture HH, au fond vous aviez vraiment besoin d’eux pour justifier votre projet ?
Sébastien Damiani : Olivier Cachin, c’est avant tout un ami. Il est venu nous voir au studio, et c’est là qu’il m’avait offert le livre de Jerry Heller : Gangsta Rap Attitude. Olivier l’avait traduit et préfacé. Ensuite, on a réussi à contacter Jerry Heller. On s’était dit que si Olivier ferme le banc, il fallait que Heller l’ouvre. Mais si Olivier m’avait offert un livre de la famille de Marvin Gaye, et bien on aurait essayé de contacter la famille de Marvin Gaye. Quand Jerry ouvre l’EP c’est sur un son des 70’s qu’on a composé spécialement pour lui. On s’est créé un film perso avec eux deux. Mais il n’y a pas de courses au featuring.
L’album arrive pour octobre, à quoi doit-on s’attendre ?
Faf Larage : A une quinzaine de titres en plus. On a beaucoup de matière. L’EP, ce fut déjà très difficile de se limiter et de choisir les sons que l’on voulait mettre dedans. Il y a un ADN dans l’album, c’est-à-dire qu’à force, il y a une touche Faf Larage & Sébastien Damiani, et on espère que les gens vont la ressentir. On veut qu’avec cet album, les gens arrivent à identifier notre style dans le futur. L’album, au même titre que l’EP, aura des ambiances différentes sur chaque piste, car on ne voulait pas d’un album avec la même couleur. Il y a aura des morceaux beaucoup plus électroniques, ou d’autres avec beaucoup plus d’orchestration, des titres qui vont être basés plus sur la rythmique, et d’autres sur les émotions. On aura aussi beaucoup plus de featurings.
Sébastien Damiani : 22 titres au final, dont la moitié en featuring. Et ce sera du beau monde, Le Rat Luciano, Sat, Soprano, Shurik’n, et plein d’autres dont peut-être une cantatrice.
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