Christine and the King

On avait vu passer une photo. Le Duc et la Duchesse, naufragés sur une allemande rosâtre en feux de position, non loin des sableuses accueillantes pour libérateurs Yankees. Ça avait fait jacter. Ça se murmurait dans les milieux autorisés. D’un côté ou de l’autre, ça allait faire mal et quoiqu’il en serait, ça allait être épatant !

Un travelling tremblant à la simplicité insolente, c’est signé et papa-maman engendreront rejeton goutte d’eau. Quand la jeune nantaise en plein essor se lancera dans le lyrisme hybride, alternant anglais et français, faisant résonner des échos à deux voix, mêlant la sienne et celle du Duc de Boulogne, sur des harmoniques aussi aériens que les volatiles au dessus de leurs têtes. Booba règlera quelques comptes, et arrachera les quelques langues trop pendues qui viendront baver sur cet OVNI vidéographique, par un couplet qui frappera sec, à la manière des vagues sur la carrosserie.

Réalisé par Arthur King (directeur artistique chez Konbini) et produit par 360 Créative, voici un événement qui fera parler de lui quelques jours, quelques semaines, puis la meute trouvera un autre os à ronger, quand Booba, lui, comptera quelques diamants de plus sur sa Breitling et Héloïse, les ventes grimpantes de son dernier album « Chaleur Humaine » sur lequel on pourra retrouver le morceau, cette fois, en solo.