Barlou, dans l’anarcho-bando de Seth Gueko

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Dans la fumée d’un dernier calumet, un Peau Rouge s’en est allé. Devant la maison piège, le gang des Barlou lui rend hommage. Crissements de pneus et grise d’échappement, le moteur des Morray Davidsons tourne plein régime. L’aiguille perfore la peau et insuffle le charbon sous la peau. A cercler au fer rouge sans sourciller, le crew picole beaucoup de jack, très peu de soda. Seth Gueko nous emmène dans son Bando pour un tour du proprio.

Le Titi Parisien est de retour pour rappeler qu’« au rap hardcore, barlou, [il a] prêté allégeance ». Alors si la tête de mort a remplacé le béret, sous le crâne les convictions sont toujours là et il exacerbe les codes parfois virilisés d’un anarchisme à l’esthétique entre supporterisme et punk. Le soldat de Néochrome ne lève jamais le camp et défie la mort avouant qu’avec un « gun sur la tempe, ouais [il a ] la gaule, on dirait une tente ». Alcool, armes, braquages, femmes, muscles, pyrotechnie : un peu à la Jacques Mesrine, il conte une vie de bandit, puisque « ce soir le chat n’est pas là, [ses] souris vendent la mort aux rats ». Un son pour casser les nuques, pas un son pour castrés et eunuques.

seth-guex

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Théo

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