Jupiter AKA : la nouvelle guerre des mondes

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Août 1977, Jerry Ehman, astrophysicien, enregistre une fréquence inconnue venant de l’espace, laissant ouverte la voie d’un message extraterrestre. Juin 2017, Antonio Paris, professeur d’astronomie, démontre que la fréquence est due au passage au même moment que l’enregistrement de la comète 266P. Mystère résolu, affaire classée, mais sans le savoir, le professeur vient d’aider la NASA à protéger l’un des dossiers ultraconfidentiels les plus sensibles de l’histoire, le dossier Jupiter AKA.

Retour en 1977, suite à la découverte de Ehman, la NASA récupère l’enregistrement et commence à exercer des pressions sur l’astrophysicien afin qu’il adopte la position officielle de l’institution contrôlée à cette époque par les reptiliens (avant le fameux renversement de 1986 qui a permis aux Illuminatis d’en reprendre le contrôle). L’une des informations principales relevées par les outils de l’époque certifient la provenance de la fréquence : Jupiter. Le message en lui-même donne l’impression d’une sorte de rythmique qu’un des analystes décrira « de bruits agressifs donnant l’impression de faire boom, puis de faire bap ». A l’arrière-plan du message enregistré, les ingénieurs arrivent à repérer un écho continuel compris comme une succession de ce qui se rapprocherait des lettres A.K.A. (la thèse d’une interférence croisée d’un bout d’émission des Chiffres et les Lettres, d’abord soulevée, a été très vite écartée puisque l’émission n’a jamais été diffusée autre part que sur Terre).

Le message est envoyé dans une base secrète de la NASA située en Antarctique, où les conditions météorologiques permettaient une meilleure conservation des données. Vraie menace ou message de paix, la transmission gardée secrété sous le code Jupiter AKA est restée tout ce temps analysée par des générations de scientifiques sans qu’aucun n’y arrive jusqu’à octobre 2009, où Sergei Patoulchtinov, astrophysicien au KGB, parvient via un contact iranien à récupérer l’original de la K7. Adepte de free base, Palouchtinov va consacrer plus d’un an à faire des tests sur la fréquence sous acide et crack pour enfin percer son mystère : ce message ne date pas d’août 1977, mais de juin 2017 sur Jupiter. Le message a bien été transmis en juin 2017, mais la boucle spatio-temporelle à créé une dérive par aspiration de trou noir, phénomène bien connu des Incas. La Russie décide de mettre au courant le G5 afin qu’un plan d’armement commun soit mis en place via l’augmentation des budgets défense des 5 pays. Histoire de faire diversion, il est décidé de déstabiliser le Proche Orient afin de répondre à ce surplus de dépenses.

Juin 2017, les 5 ont bien foutu leur merde et ainsi pu se constituer une armada sans précédent en coopération avec la Corée du Nord, qui s’occupe d’effectuer des tests de tir pour le jour J. Les puissances alternent entre expectative et peur, les jours passent et rien ne vient perturber le cours habituel de la vie, remettant en doute toute la théorie de la NASA, jusqu’au 9 juin…

L’incursion dans l’atmosphère terrestre est simultanée, et sans qu’aucun radar humain ou appareillage de détection n’ait le temps de l’annoncer, de forme triangulaire, les 3 OVNIs se distinguent par des styles architecturaux différents. Leur déploiement en formation équilatérale relance fortement l’hypothèse d’un coup d’état Illuminati.

L’OVNI 1, baptisé dans la foulée par la NASA « Kyo Itachi », vient se positionner sur l’épicentre du continent asiatique, et relève des formes complètement harmonieuses sans aucun défaut apparent. Sur le sommet A, la présence d’armes extérieures est apaisée par un dégagement de sérénité, un bruit proche du vent dans les roseaux (Monopoly). La population, dans un premier temps affolée, semble passer à un stade de bien-être cérébral. Le sommet B, plus à l’ombre, laisse apparaître des formes plus angoissantes, comme un avertissement froid et silencieux (Final Flash). Enfin, le sommet C, bien plus strident, offre une architecture plus offensive et tranchante, le contact ne semble au final que peu amical (Covet Zangetsu Version).

L’OVNI 2, « Azaia », crée un effet de smog sur l’ensemble des capitales européennes, le tétraèdre est sans fin, imposant et suffoquant, la vie semble s’être arrêtée sur le continent européen. Repliés dans l’obscurité de leurs habitations, feignant de croire à leur survie, le désespoir est commun à l’espèce humaine, seule la fatalité est capable de mettre tout le monde au même niveau. Aussi harmonieux que l’OVNI 1, il se distingue par un relief coloré agrémenté de petits détails aussi dangereux qu’addictifs (Covet). La face ouest donne raison à l’instant de survie des habitants, d’un premier abord lissé, elle s’avère d’une menace bien réelle. Formée de losanges retro éclairants, il faut une analyse poussée pour s’apercevoir que certains losanges cachent des alcôves à rayons gamma polarisés inversés, armes ayant décimé le peuple aztèque (Lust 84). A l’est, le vaisseau n’offre pas plus d’assurance d’un contact extra-terrestre amical mais plutôt une réelle déclaration de guerre. Grouillant d’arachnides métalliques n’attendant que l’ordre de se détacher afin de commencer une invasion où toute forme de sédition serait inenvisageable, le G5 commence a redéployer les sous-marins en mers Baltique et Nordique vers les côtes marocaines, afin d’avoir un angle de tir plus léthal (Demolition Men).

L’OVNI 3, tout simplement dénommé « Astronote », n’a rien de plus friendly avec sa forme d’octaèdre aux sommets hyper aiguisés. Pour l’état-major américain dont la nation est pointée par ce polyèdre à huit faces, il n’y a aucun doute sur  l’aspect conquérant de cette incursion. Le couvre-feu est annoncé alors même que tout le peuple américain, en bon paranoïaque, s’est déjà rué dans les abris anti-atomiques répertoriés. On avait pas vu ça depuis Independance Day (le documentaire de Roland Emmerich retranscrit les détails ce fameux événement) à la différence que l’objet envoie des ondes égales à l’appel des sirènes de L’Odyssée (Lust). Un état de sérénité qui incite les habitants à se déterrer, sans se douter que la face obscure de l’OVNI ressemble à un dard géant de scorpion prêt à détruire l’ensemble de leur défense humanitaire (Monopoly End Game). Même en utilisant les technologies aussi avancées que Google Earth, la NASA n’arrive pas à établir un visuel sur la dernière face, comme un voile noir cachant en son sein l’arme fatale qui rendra cette planète bleue sans vie.

Alors que la panique empoisonne les quatre coins du globe, le docteur Ivana Patoulchtinov, spécialiste du mythe inca et égyptien, doctoresse en sciences naturelles et fictionnelles, chercheuse au CNRS sur le taux de ferritine des comètes et bien sûr petite fille de l’astrophysicien retrouvé mort quelques années auparavant de façon naturelle avec 3 balles dans la tête, attire l’attention des états major mondiaux via Skype sur l’armement des 3 OVNIs et démontre clairement que les formes similaires sont à 99% les mêmes que celles décrites dans les testaments mayas et appelés Nolan The Ninja, une arme surpuissante capable de raser un continent en une détonation de flow. Si la menace triangulaire est un fait, la présence du Nolan The Ninja ainsi que des Arachnides identifiés comme les modèles Rockness Monsta, Skanks The Martyr, Mic Handz ou Ruste Juxx responsables de l’extinction des Mycéniens laissent à penser que notre civilisation risque le même sort que les Nabatéens.

Le sort semble bel et bien scellé, The Great Red Spot comme le pointe l’Oracle de la Grande Loge d’Orient est donc l’annonce imminente d’un Armageddon extraterrestre. Azaia, Kyo Itachi et Astronote, 3 menaces dénommées Jupiter AKA, pour le moment en phase d’observation mais bientôt prêtes à rayer nos existences de la carte, à moins que le projet nucléaire irano-coréen ne cache en fait l’existence d’une arme bien plus destructrice, et donc salvatrice pour l’humanité.

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Thadrill
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